Salaire minimum au Bangladesh : interpeller les marques complices par leur silence

Les enseignes de mode qui s’approvisionnent au Bangladesh ont le pouvoir d’influencer l’augmentation du salaire minimum des travailleuses et travailleurs de leurs filières ! Elles n’agiront que sous la pression.

Nous avons le pouvoir d’interpeller les marques et enseignes pour qu’elles agissent de façon responsable.

Pour participer à cette action d’interpellation, voici tout ce qu’il vous faut :

Salaire minimum au Bangladesh : interpeller les marques complices par leur silence

Les promesses des marques sont-elles vides ?

Le gouvernement du Bangladesh a annoncé une augmentation du salaire minimum des travailleur·euse de l’habillement à 12 500 takas (105 euros). Un nouveau salaire de misère sous le seuil de pauvreté, qui condamne les 4 millions de travailleur·euses du Bangladesh à des mesures extrêmes pour survivre au cours des cinq prochaines années : heures supplémentaires massives, emprunts, repas sautés, mise au travail des enfants. Depuis des mois, les syndicats indépendants du pays réclament une augmentation d’au moins 23 000 taka (190 euros), le strict minimum pour vivre dignement au Bangladesh selon plusieurs études.

De nombreuses marques telles que H&M, Zara, Primark et C&A ont inclus dans leur code de conduite des dispositions relatives au versement d’un salaire vital dans leurs filières d’approvisionnement. Les politiques d’achat des marques de vêtements sont directement liées aux salaires des travailleur·euses de l’habillement : si elles paient un prix dérisoire à leurs fournisseurs, il n’y a pas de place pour un salaire vital !

Action d'interpellation Rue Neuve

Vendredi 17 novembre, nous avons interpellé H&M, C&A, Primark et Zara Rue Neuve à Bruxelles.

Action d'interpellation Rue Neuve