8 mars : il est temps que Nike paie les travailleuses de sa filière !

07 Mar 2022
8 mars : il est temps que Nike paie les travailleuses de sa filière !

À l’occasion du 8 mars, journée internationale des droits des femmes, le réseau international Clean Clothes Campaign appelle l’enseigne Nike à prendre ses responsabilités face aux travailleuses de sa filière, licenciées sans indemnités.

Lorsque l’usine Violet Apparel au Cambodge, appartenant à la société Ramatex, a soudainement fermé ses portes en 2020, l’ensemble de ses travailleur·euses, soit 1200 personnes, ont perdu leur emploi. Nike est le plus gros acheteur de Ramatex. Nike doit payer !

>> Pour interpeller Nike <<

Les travailleur·euses réclament la compensation qui leur est due. Ramatex est une entreprise très prospère qui possède des usines dans toute l’Asie du Sud-Est. Pourtant, elle a refusé de payer à ces travailleur·euses les indemnités de licenciement et les arriérés de salaire qui leur sont dus.

Sans Nike, il n’y aurait pas de Ramatex. C’est pourquoi nous demandons instamment à Nike de prendre ses responsabilités et de veiller à ce que ces travailleur·euses soient payés. La marque britannique Matalan est également liée à l’usine, c’est pourquoi nous lui demandons également d’agir.

Nike nie toute responsabilité vis à vis des travailleur·euses de l’usine. L’enseigne de sport mondialement connue affirme ne plus s’approvisionner auprès de l’usine Violet Apparel depuis 2006. Or, des preuves et des témoignages ont été collectés et montrent des produits Nike sur la chaîne de production de l’usine datant de 2019. Indépendamment de la date récente à laquelle des produits Nike ont été fabriqués dans cette usine, Nike est la société qui a le plus de pouvoir sur Ramatex et doit s’assurer que les travailleur·euses sont payés.

Le syndicat réclame 343,174 USD de compensation non payée en lieu et place d’un préavis. De plus, les dommages et intérêts s’élèvent à 1 048 120 USD.