OBJECTIFS

La campagne Turn Around H&M demande à la marque de garantir le paiement d’un salaire vital aux travailleur·euse·s qui fabriquent ses vêtements. Elle doit respecter son engagement annoncé en 2013 et qui devait normalement être effectif fin 2018.

CONTEXTE

En 2013, H&M annonçait sa volonté de respecter le salaire vital pour travailleur·euse·s qui confectionnent ses vêtements. Un geste fort, porteur d’espoir pour tout le secteur de l’habillement. Rapidement, achACT et ses partenaires ont constaté que la « feuille de route » proposée par H&M était vague et sans objectif précis. Sans preuve de réelles améliorations dans les usines, il était donc à craindre que la démarche de H&M ne soit que du marketing éthique pour la marque suédoise.

ACTION

La campagne propose également de signer la pétition pour que H&M respecte sa promesse de salaire vital aux travailleur·euse·s. Autre action : prendre la pose devant un magasin H&M puis interpeller la marque sur la question via les réseaux sociaux.

RESULTAT

180 000 personnes ont signé cette pétition et appelé H&M à revoir ses modes de production. Des milliers de personnes ont directement envoyé des messages à H&M, ainsi qu’à ses actionnaires afin de leur mettre la pression avant leur dernière assemblée générale annuelle, le 7 mai 2019.

Nos collègues suédois ont acheté une action H&M pour avoir le droit de participer à cette AG d’H&M. Juste avant ils ont encore interpellé un bon nombre d’actionnaires à l’entrée de la salle. Et ils ont remis les 180 000 pétitions au PDG d’H&M, Karl-Johan Persson. Rencontre rapide où il a déclaré avoir les mêmes objectifs que nous mais une façon différente d’y parvenir… Or, notre objectif est de sortir les travailleurs.euses de la pauvreté … maintenant ! Finalement les actionnaires d’H&M ont rejeté notre proposition d’abandon de leurs dividendes de 2018 au profit d’un fonds spécial dédié à payer un salaire vital aux travailleur·euse·s des fournisseurs de l’enseigne. 

EN SAVOIR PLUS

Analyse des données fournies par H&M concernant les salaires de travailleur·se·s de ses fournisseurs.