Pékin accueille en grandes pompes les sportif·ve·s du monde entier. Des Jeux olympiques pas si propres. Pendant ce temps-là, en Chine, des travailleur·euse·s sont loin d’être à la fête.

Campagne 2008

OBJECTIF

La campagne JO Propres rappelle les violations systématiques des droits des travailleur·euse·s dans l’industrie du sport. Un appel qui se fait en direction de 3 cibles : les autorités olympiques (belge et internationales), les marques de sport et les gouvernement (notamment chinois).

CONTEXTE

Ironie du sort : les mascottes, t-shirt et autres articles sous licence des J.O. de Pékin sont fabriqués en Chine où les droits des travailleur·euse·s sont bafoués. Des exemples ? Travailleur·euse·s sous payé·es. Durée quotidienne de travail excessive. Et même travail des enfants.

ACTION

La campagne s’accompagne d’une pétition demandant au Comité Olympique et Interfédéral Belge (COIB) de respecter les droits de travailleur·euse·s dans les filières d’approvisionnement de ses équipementiers.

RESULTAT

A force d’être interpellés et montrés du doigt, les marques de sport ont bougé ! Les leaders du marché se sont dotés d’un code de conduite sérieux et collaborent avec des organisations multipartites (WRC, FLA) pour assurer une vérification indépendante auprès de leurs fournisseurs.

En Belgique, une centaine d’actions publiques ont eu lieu au cours desquelles elle a récolté 25.114 signatures. Ces signataires témoignent ainsi de leur vif souhait de voir le COIB concrétiser sérieusement son engagement publié en janvier 2008 d’inclure une clause sociale dès la conclusion de ses prochains contrats de fournitures vestimentaires et d’équipements sportifs.