adidas, il est temps d'agir !
adidas laisse les travailleuses et travailleurs de sa filière d’approvisionnement sans les paiements qui leur sont dus depuis le début de la pandémie. adidas prétend que tout est ok, mais les travailleur·euses qui produisent pour elle ne sont pas d’accord. adidas doit s’engager pour répondre à l’urgence.
Les syndicats de travailleur·euses de l’habillement de nombreux pays de s’unissent pour dire que cela suffit :
Il est temps pour adidas de signer un Accord contraignant sur le paiement des salaires, des indemnités de licenciement et la liberté de s’organiser.
adidas doit garantir que les travailleur·euses de sa filière d’approvisionnement ne soient plus jamais privés de l’argent qu’ils et elles ont gagné.
Les filières d'adidas marquées par des cas de violations des droits de travailleur·euses
L’usine Hulu Garment au Cambodge : non paiement des indemnités de licenciement
La direction a suspendu la totalité de l’effectif de 1 020 travailleur·euses en mars 2020. À l’approche de la fin de la période de suspension le mois suivant, la direction a convoqué les travailleur·euses pour leur dire qu’en raison de la pandémie de Covid-19, l’usine n’avait pas de commandes et pourrait devoir licencier. La direction a également demandé aux travailleur·euses de « signer » un document avec l’empreinte de leur pouce afin de recevoir leur salaire, en expliquant : « vous devez signer ; sinon, nous ne pouvons pas verser votre dernier salaire« . L’ensemble des travailleur·euses de Hulu Garment ont signé le document ce jour-là, sans se rendre compte que sous leur fiche de paie se cachait une ligne indiquant qu’ils et elles démissionnaient. 3,6 millions de dollars d’indemnités de licenciement leurs sont dus.
L’usine PT Victory Chingluh en Indonésie : non paiement des indemnités de licenciement
Plus de 5 500 travailleur·euses ont été licencié·es en avril et mai 2020, peu après le début de la pandémie de Covid-19, en raison d’une baisse des commandes. Ces travailleur·euses n’ont reçu qu’une partie de l’indemnité de licenciement qui leur est légalement due et attendent toujours 2 140 000 dollars d’indemnités manquant. Les registres d’importation tout au long de l’année 2020 et au début de l’année 2021 montrent des expéditions adidas depuis l’usine vers adidas.
L’usine Arık Bey Tekstil Beyşehir en Turquie : discrimination syndicale
Dans le courant de l’année 2022, des représentants syndicaux ont signalé qu’Arık Bey Tekstil Beyşehir, un fournisseur stratégique d’adidas en Turquie, a licencié illégalement neuf travailleurs dans le but d’intimider d’autres travailleur·euses et les dissuader de rejoindre le syndicat. Plusieurs membres du syndicat ont déclaré que leurs proches avaient été menacés par l’employeur et certains membres ont perdu leur emploi après avoir refusé de démissionner du syndicat. adidas n’a pas veillé à ce que ces violations soient corrigées en temps utile.
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